Récolte des Ocas du pérou

Des Ocas du Pérou à Nantes ? Oui c'est possible, le climat doux de la région permet de récolter ces tubercules colorés, cultivés traditionnellement par les Incas, qui produisent très tard dans la saison. On les récoltes à partir de novembre mais nous préférons ici attendre les premières gelées. Ils sont résistants et ont peu de maladie ou de prédateurs chez les insectes, préfèrent une exposition quelque peu protégée, mais resistent bien à des pics élevés de températures ainsi qu'à du plein soleil et resistent mieux aux températures froide que la pomme de terre (mais pas au gel).
L’oca est cultivée depuis des millénaires dans les hauts plateaux andins, principalement au Pérou et en Bolivie. Elle était consommée par les civilisations précolombiennes bien avant l’arrivée des Espagnols. Aujourd’hui encore, elle reste un aliment de base dans ces régions, notamment dans les zones rurales situées entre 2800 et 4000 mètres d’altitude, où elle pousse mieux que la pomme de terre en raison de sa résistance au froid et à la pauvreté des sols.
L’oca se distingue par ses tubercules aux couleurs variées (jaune, orange, rouge, violet) et par sa forte teneur en oxalates, qui sont généralement réduits par une exposition au soleil après la récolte. Ce processus améliore leur saveur et les rend plus sucrés.
L’oca est principalement multipliée par tubercules car elle présente une très faible fertilité sexuée. En culture traditionnelle, la floraison et la production de graines sont limitées, et la plante se reproduit donc de manière clonale, comme la pomme de terre.
Certaines recherches, notamment menées en Nouvelle-Zélande et par des amateurs passionnés, ont réussi à produire des graines viables d’oca en sélectionnant des variétés plus fertiles et en contrôlant mieux la pollinisation. Ces expériences visent à élargir la diversité génétique des ocas et à développer des variétés mieux adaptées à différents climats.